
De Jean-Pierre Beltoise à… Sébastien Loeb
Le Trophée Andros est le fruit de la passion. Pendant 35 ans, et à cheval sur 2 siècles, l’unique carburant ne fut ni le thermique, ni l’électrique, mais celui de la passion. La passion amicale de deux inséparables du Sud-Ouest : le pilote corrézien Max MAMERS, et le lotois Frédéric GERVOSON, patron du groupe familial Andros. Abreuvés aux fondamentaux du sport automobile et aux valeurs du rugby ; du rallycross, ils adoptent les sprints courts et frénétiques, des 24 heures de Chamonix la magie de la glace, et de l’ovalie, l’esprit d’équipe, la combativité et les troisièmes mi-temps. Le Trophée Andros est né de la communion entre les éléments et les hommes.
Jean-Pierre BELTOISE, le 1er parrain
Le 27 Janvier 1990 à Serre Chevalier, les concurrents du premier Trophée Andros, déjà 70 inscrits, sont au départ de la première manche d’une aventure qui va durer 35 ans. L’Andros accueille ainsi immédiatement les Groupe B, dont bien des pilotes ne savaient plus trop quoi faire. Elles rejoignent les voitures engagées en rallycross, les prototypes tout-terrain, dont la Visa est reine, mais aussi, déjà, des autos conçues sur-mesure ou très adaptées aux spécifications de la glace.Derrière le précurseur Jean-Pierre BELTOISE, tous les pilotes veulent découvrir cette nouvelle discipline.
Les constructeurs
La notoriété du Trophée Andros éclate dès les premières saisons et pousse rapidement les constructeurs à s’intéresser à la discipline en développant des prototypes spécialement destinés au Trophée. Ils jouent alors immédiatement les premiers rôles. L’âge des glorieux artisans est révolu. Voilà venu le temps des constructeurs et pour conduire leurs véhicules, une cohorte de pilotes au palmarès international, emmenée par Yvan MULLER, vient grossir les rangs des pionniers.Les pilotes de F1
Avec les champions du monde, Alain PROST, Ari VATANEN, Sébastien LOEB etc…, les grilles de départ ressemblent à des « hall of fame » du sport auto. Les règlements vont assurer le maintien d’un équilibre compétitif entre les voitures, celles des puissants constructeurs comme celles des privés. Le Trophée Andros n’a pas cessé de se réinventer et de se développer, à l’écoute des concurrents, du public, des partenaires et des médias, sans jamais perdre le sens profond: une série très sportive, parfois virile, spectaculaire, mais conviviale et festive, clef de la longévité.L'électrique
« L’Andros » a vécu trois grandes périodes : celle des inventeurs, celle des usines et des pilotes de F1, puis celle des enfants de ceux-ci au volant des électriques.35 éditions
Au fil de ses 35 éditions, le Trophée Andros aura ainsi mis de la glace sous les roues de deux générations de pilotes, marquant chaque époque par des avancées uniques. En faisant glisser plus de 2000 pilotes, dans les plus belles stations d’hiver, et en se montrant novateur : 8 Super finales au Stade de France, devant plus de 400 000 spectateurs, et en créant la 1e compétition automobile au monde 100% électrique, à tout jamais gravée dans l’histoire du sport auto : le Trophée Andros est devenu la plus grande course sur glace du monde.
Grâce à la dynamique du Trophée Andros, des épreuves annexes ont pu voir le jour avec succès, telles que les célèbres courses de motos sur glace ; le PILOT BIKE, devenu AMV CUP, le Trophée Andros Féminin, les Sprint Car, ainsi que les Andros Cars électriques.